Emily Clara Starlighter || Fiche TERMINEE

♦ Londres, le 24 Décembre 2005

Cher Journal,

Aujourd’hui, c’est la veille de noël. Je suis si excitée à l’idée du retour de père ! J’attends ça depuis si longtemps : enfin un noël que nous passerons tous les trois, sans tout ce monde qui m’étouffe ! Oui, il m’étouffe ! Ce n’est que de la famille ou des amis, mais ils sont tous sur mon dos à vouloir que je devienne comme ma mère : une sorcière douée et talentueuse. Moi, je veux juste faire de la musique, rien de plus ! Père dit vouloir m’envoyer à Poudlard, une formidable école d’après les dires de mère. Oh, père est là ! Je te raconterais tout demain Journal !

Emily.

Voici la dernière fois où j’ai écrit dans mon journal…
C’était la veille de noël et… je m’en rappellerais toute ma vie.

Je me précipitais dans le salon où, des gens étaient anormalement attroupés. Que se passe-t-il ? Mère ? Pourquoi pleures-tu ? Et, qui sont ces gens ? Oh, j’aperçois ma tante au loin. Mère qu’y a-t-il ? Pourquoi me prends-tu dans tes bras ? Et, où est père ?

Tu me chuchotas, ce qui restera gravé à jamais dans ma mémoire : «  Ton père nous a quittés  ».
Pourquoi ma vision est-elle troublée par ces larmes ? Je viens de me rendre compte… Père est mort. Comment ? Je ne sais pas. Mère tu as l’air d’être au courant de quelque chose. Dis-moi. Je t’en prie, ne me laisse pas pleurer seule. Prends-moi dans tes bras encore une fois, mère !
Ma tante me voit pleurer. Elle, m’embrasse pour éloigner des larmes qui perlent sur mes petites joues pâles. Essaye-t-elle de parler ou l’émotion qui la gagne est-elle trop forte ? Je ne pourrais dire ou juger, car moi aussi, les émotions me gagnent. Cette fois, j’explose en larmes. Les hommes, tout de noir vêtus, eux, me disent de me calmer. Je serais la future héritière de sa baguette, celle qui lui avait été remise par sa mère. Ma tante, Hortensia, me fait m’asseoir et me tend une lettre. Pourquoi une lettre ? Que dois-je faire avec ?

Sur le dessus de l’enveloppe est inscrit « Pour ma valeureuse Emily ».
Je l’ouvre et la lis, silencieusement.

« Ma chère Emily. Si tu lis ça, c’est que ma sœur Hortensia aura bien fait son travail en te la remettant. Je pense que tu pleure à ce moment, n’ai-je pas raison ? Tu as toujours été le soleil qui chassait les nuages noirs de ma vie…
Je veux que tu hérites de ma baguette. Pas celle que l’on veut te donner, mais celle que j’ai toujours eu avec moi : celle de mon père, qui la détenait de son père et avant lui encore son père. Nous nous la transmettons de générations en générations. Seules ta mère et Hortensia savent où je l’ai cachée. Alors, comme je suppose que le conseil sera à notre demeure, je veux que tu t’éclipse du salon et que tu ailles dans mon bureau. »
Je m’éclipsais donc du salon sans me faire remarquer pour suivre les instructions de père. Oh ? Mère et tante Hortensia me font un clin d’œil. Elles savent ce que je vais faire.
Je me dirige donc vers le bureau, fuyant les hommes que je croisais dans les couloirs sombres menant vers le bureau. Je ne pleure plus. Mes pas sont légers. Je suis arrivée. Je fermais la porte à clef derrière moi et lu la suite.
« Tu y es ? C’est bien. Je sais d’avance que tu auras verrouillée la porte, brave fille. Maintenant, va vers mon bureau et ouvre le troisième tiroir qui se trouve à droite de ma chaise. Après cela, prend un de mes stylos rouge et doré et dévisse-le. De ces trois là, choisis celui qui porte la marque d’un lion. Prend la fine tige contenue à l’intérieur et baisse toi : tu dois te retrouver sous le tiroir. Vois-tu un petit trou ? Oui ? Insère la tige dedans et lève toi : la tige sera bloquée automatiquement. Un double fond doit apparaître. Soulève doucement la plage et prend la boîte. Maintenant que tu l’as, prend aussi avec toi les dossiers du tiroir juste en dessous. Personne ne doit les avoir ainsi que le contenu de la boîte. Maintenant, referme tout, prend le stylo avec toi, remets les autres. Personne ne doit savoir que tu es venue. Va dans ta chambre et ouvre la boîte. Garde toujours ces dossiers et la boîte avec toi, personne, je dis bien personne, à part toi de dois les lire.
Protège ta mère pour moi tu veux ?

Je t’aime ma fille.

Henry J. Starlighter

»

Je fis tout ce qu’il disait pour courir tel un coup de vent dans ma chambre. Les dossiers avec moi, j’arrivais. Mère, merci de m’avoir couvert. Tante Hortensia aussi.

En ouvrant la boîte, je découvris une magnifique baguette. Elle était si belle. Je la pris et la cacha avec les dossiers. Oh, on frappe. Qui est-ce ? Je ne sais pas pourquoi, je sais que je dois ouvrir. Mais, je sentis le parfum de tante Hortensia et ouvris. C’était bien elle, accompagnée de mère : les membres de ce conseil étaient partis. Vous en qui j’ai toujours eu confiance me questionnais sur la lettre. Sans en révéler le passage sur ces dossiers, je ne parlai que de la baguette.

Nous parlâmes toute la nuit, des pleurs puis des rires se firent entendre dans cette demeure si vide à présent.

J'ai maintenant 18 ans et tu restes dans mon cœur père. Je ne peux t'oublier, je ne peux te blâmer de nous avoir laissées. Ton secret sera gardé, je te le promets. Ces dossiers sont toujours protégés. Un jour, j'arriverais peut-être à déchiffrer ces écritures et le sens de ces dessins. Veux-tu bien m'aider, papa ?

♦ Vous voulez savoir qui je suis ?
C’est une bonne question car, en réalité, qui sommes-nous vraiment ? Notre reflet dans un miroir est-il vraiment ce que nous représentons ou est-ce juste une pâle copie de ce que nous voudrions être ? Je pense qu’avant tout, un miroir reflète ce que nous sommes, cachés au fond de notre âme. Il nous montre le vrai visage des gens…
Une personne peut paraître gentille, mais, si on lui tend un miroir, que verra-t-elle ? Nous ne pouvons le découvrir…

Je vois les choses comme cela : une manière simple d’aborder la vie. Le chagrin, la colère ou la joie, ne sont que des facettes qu’une personne peut décidé de dévoiler ou non.
Moi, j’ai décidée de laissée les émotions me submerger, pour pouvoir vivre ma vie, celle que j’ai choisie et pas celle que l’ont a voulu m’imposer. Les sorciers que je connais, pour la plupart sangs pur, cache tout cela derrière un voile… derrière des mensonges…

Mais, moi, je pense que, mentir sur qui on est, c’est comme s’envelopper dans de la brume afin de cacher nos défauts, nos peurs, nos vraies valeurs. Un jour, ces mensonges les rattraperont et leurs mondes s’écrouleront.
Ne rien dire n’est pas mentir, c’est se détruire de l’intérieur. Je trouve que bien trop de monde s’enveloppe dans cette brume qui ne s’estompera jamais à moins qu’ils ne décident de tout arrêter, de tout reprendre à zéro.

Voilà un peu ma philosophie. Mère l’a toujours détestée, me disant de suivre simplement la voie qu’elle me traçait… Mais, qui voudrait d’une vie déjà prédite ? Qui voudrait d’une vie planifiée au moindre jour, à la moindre heure, à la moindre minute ? Je pense que personne de sensé ne veut de ça. Une vie futile dans un monde ténébreux, voilà dans quoi j’ai grandie.

Je veux voir les gens sourire, je veux les voir danser, chanter, rigoler ! Je veux voir le soleil de mes propres yeux et pas celui qu’on me décrit ! Le ciel est-il bleu ? Que sais-je… Pour moi, il a toujours été gris.
Je pense que, quand père est mort, tout cela s’est enclenché.
Oui. Ces derniers mots m’ont changée… Quels sont-ils ? Eh bien… chacun à ses secrets non ?

Je me décris comme lumineuse et pleine de vie, mais j’ai aussi une part d’ombre.
Noire ou blanche, chaude ou froide… tout cela varie avec tant de vitesse…
En une fraction de seconde, la chenille peut devenir papillon. En quelques battements d’aile, l’aigle peut traverser les plaines. Il nous montre le chemin à suivre pour aller sereinement jusqu’à demain.
Les étoiles le soir, nous délivrent un message de paix. Le cerisier en fleur, nous apporte le renouveau. La musique m’emmènera plus loin que n’importe quel sortilège.

Calme et souriante, je serais votre meilleure confidente. Toujours là pour aider une personne qui aura eu le courage de se confier à moi. Je vous tends la main pour vous sortir du chagrin. Je suis celle qui essuie vos larmes. Je suis celle qui écoute, qui console. Je suis celle qui soigne vos plaies. Je peux être celle qui les cause. Je suis peut-être un ange… ou peut-être un démon… Je suis un soleil, mais je suis aussi un nuage. Je peut-être la pluie, comme l’arc-en-ciel…

Enfin de compte, je suis juste moi…

♦ Mon reflet vous intrigue ?
Qu’y a-t-il de si dérangeant ? Mes yeux sont aussi clairs que du Crystal, ma peau est aussi blanche et nacrée qu’une perle, mes cheveux sont aussi soyeux que la rosée du matin qui coule sur les pétales de rose, ma bouche fine et rose peut dire milles merveilles… Mes bras gracieux longent mon corps fin. Mes mains fines et fragiles peuvent asséner le coup fatal. Mes jambes élancées peuvent enjamber le monde et courir au fil des jours. Mes petits pieds eux, sont fait pour danser. Je suis aussi légère qu’une plume : la brise d’été pourrait me faire m’envoler…

۞ Établissement(s) fréquenté(s) : Poudlard, maison Gryffondor
۞ Option(s) ou filière(s) suivie(s) : Arithmancie, Botanique, Etude des Runes et Soins aux créatures magiques
۞ Résultats aux examens : B.U.S.E :
♦ Arithmancie : (O)ptimal
♦ Etude des Runes : (A)cceptable
♦ Astronomie : (E)ffort exceptionnel
♦ Botanique : (O)ptimal
♦ Potions : (A)ccpetable
♦ Soins aux créatures magiques : (O)ptimal
♦ Défense contre les forces du Mal : (A)cceptable
۞ Poursuite d'études éventuelle : Sa mère veut qu'elle fasse une formation sorcière, mais elle veut devenir musicienne ou étudier les créatures magiques et leurs habitat.
۞ Emploi(s) : Elle le cache, mais elle donne des cours de musique à des sorciers ou des moldus.