AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Partagez
 

 Ciarán Cormac Matha Mc Dermott

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité



Ciarán Cormac Matha Mc Dermott Empty
MessageSujet: Ciarán Cormac Matha Mc Dermott   Ciarán Cormac Matha Mc Dermott EmptyJeu 6 Fév - 23:38

Ciarán Cormac Matha McDermott
« What doesn't kill you just make you weirder...  »

۞ NOM(S) : McDermott
۞ PRÉNOM(S) : Ciarán Cormac Matha
۞ AGE : 19 ans.
۞ SEXE : Masculin.
۞ NATIONALITÉ : Irlandaise.
۞ ORIENTATION : Homosexuelle.
۞ SANG : Né-Moldu.
۞ PARTICULARITÉ : Ciarán est borgne, son œil gauche est complètement aveugle, et ses cheveux dépigmentés en raison des malnutritions qu'il a subi, ceux-ci commencent néanmoins par légères touches à redevenir blonds. Il a de nombreuses brûlures sur le corps.
۞ BAGUETTE : Aubépine || Crin de Sombral || 23cm
۞ PATRONUS : Un éphémère.
۞ EPOUVANTARD : Le Rafleur qui l'a attrapé.  || Ce rafleur avec un caleçon à fleurs pour simple habit.





Journal intime

La rue de Traverse. Il ne savait pas pourquoi il était ici. Pourquoi il revenait ici. Peut-être dans l'espoir de récupérer ici ce qu'on lui avait pris à jamais. Mais les lieux avaient beaux ressembler à ceux du passé, ils n'étaient déjà plus les mêmes. Il pleuvait dru. Il n'avait qu'une veste de survêtement abîmée pour se protéger, un sac à dos avec toutes ses possessions. Il resta un long moment au milieu de la rue. Les gens passaient. Certains lui lançaient des regards curieux, interrogatifs ou effrayés. Il était l'image d'un passé que l'on s'empressait déjà d'oublier. Il était la douleur de ce monde. Une porte s'ouvrit avec un léger tintement de clochette.

« Entrez, il fait trop mauvais pour rester dehors. »

Le regard de Ciarán se posa sur l'homme au seuil du magasin. Le Royaume du Hibou. Il hésita une seconde. Il avait revu cette devanture des centaines de fois. Il avait revu cette homme aussi, tout autant de fois. Il avait revu son regard. Et il lui tendait la main à présent ? Un claquement de dents lui fit comprendre qu'il n'était pas en état de refuser une place près d'un feu. Les oiseaux hululèrent sur son passage. Ce son l'apaisa étrangement. Il avait toujours aimer aller dans la volière. Il suivait l'homme pour déboucher sur un appartement modeste à l'étage.

« Enlève tes affaires, je vais t'en donner des sèches. Elles seront un peu grandes, mais tu seras au sec. »

L'homme disparaît dans un couloir. Le garçon s'approche des flammes avec prudence. Il a appris à se méfier du feu. Il sait la douleur qu'il produit sur la peau. Il ne veut plus jamais subir cela. Il enlève sa veste. Il n'ôte pas encore le reste. Il attend. Il se méfie. Le sorcier revient finalement avec des vêtements et une serviette, les lui donne et se tourne. Ciarán reste incrédule quelques secondes, puis se met à nu. Il se sèche. Il enfile la chemise propre, le pantalon, le pull. Il reste debout. Il est silencieux. Il ne comprend pas bien la situation. Il fixe le dos de l'homme. Il n'est pas si vieux. La trentaine sans doute.

« Comme prévu, trop grands. Mais c'est toujours mieux que rien. Je vais chercher le thé, assieds toi en attendant. »

Ciarán s'assoit. Il fixe la porte. Parfois son regard va vers la fenêtre. Ses muscles restent tendus. Il sursaute quand l'homme revient, prêt à s'enfuir. L'homme ne dit rien et lui tend une tasse. S'assoit en face. Regards. Jugements réciproques. Incompréhension.

« Tu as un endroit où aller ? »demande-t-il finalement en buvant une gorgée de Darjeeling.

Négation de la tête. Mains tremblantes.

« Tes parents, ils sont où ? »

Le garçon relève la tête.

« Morts. »

Sa voix est rauque. Elle est froide, tranchante, comme un couperet. L'homme détourne le regard, nerveux sans doute. Il posa la soucoupe sur la table.

« C'était avant.... »

Hochement de tête.

« Trois mois avant. J'ai rien pu faire pour les aider. »

Larmes.

« Merde ! Qu'est-ce que j'aurai pu faire ? Dites le ! Vous qui êtes si intelligent ! Si brave ! Ils sont arrivés à plusieurs ! On savait que c'était pour moi ! Je savais pas qu'ils allaient faire ça ! Ils n'auraient dû tuer que moi, vous comprenez ?! Mes parents, ils n'étaient pas de notre monde ! Ils n'auraient jamais dû mourir jamais ! »

La tasse tombe au sol. Flaque. Aucun ne se lève pour ramasser. Porcelaine brisée. L'homme le regarde. Ciarán n'arrive pas à lire dans ses yeux. Il est trop confus. Il se tait. Il essuie ses yeux. Il baisse la tête. Trop d'images. Trop de souvenirs. Ils avaient été si fiers de lui lorsque Poudlard était rentré dans leur vie ordinaire. Alors pourquoi ? Ils n'avaient rien demandé. Ils n'avaient rien volé. Ils étaient normaux. Ciarán, tu es un petit prodige ! On a toujours su que tu étais différent ! Viens que je t'embrasse.

La première année, il avait eu un peu peur de tout ça. Mais c'était aussi fabuleux. Il avait pu voler. Il avait découvert tellement de nouvelles choses. Tellement appris aussi. Il adorait déjà rester des heures dans la bibliothèque, parfois sans lire, juste pour apprécier le calme et l'odeur de papier vieilli. Puis les années étaient passées avec plus ou moins de heurts. Il n'était pas un élève remarqué, hormis par ses résultats. Il était intelligent mais très discret. Au moins, il ne s'attirait pas les problèmes, il n'était pas forcé de prendre parti. Il n'avait jamais été très courageux, alors quand il devint finalement combattant en rejoignant les rangs de l'Armée de Dumbeldor, il n'était pas très à l'aise. Il n'avait jamais été fait pour tout cela. Il n'était pas un bagarreur. Loin de là. Plutôt un pacifiste, un utopiste qui croyait que l'homme ne pouvait pas commettre bêtement des atrocités.
Il avait tort. Il le savait à présent. Il avait quitté Poudlard quand les choses s'étaient aggravées pour les gens comme lui. Il pressentait qu'un enregistrement n'était pas anodine. Il rentra chez ses parents. Il ne fallu que quelques semaines pour que le drame se produise. Leur mort par sa faute. Il n'aurait jamais dû rentrer. Il n'aurait pas dû s'enfuir.

Il trouva d'abord refuge chez un ami. Puis cette famille lui dit de partir chez une autre personne pour sa sécurité. Fugitif. C'était ce qu'il était devenu contre son grès. Il n'avait jamais eu l'étoffe d'un criminel. Il arriva finalement dans une cave du Chemin de Traverse avec d'autres Nés Moldus. Une planque sûre. Enfin, c'était ce qu'on leur disait.

Ciarán regarde l'homme.

« Pourquoi vous n'avez pas bougé ? Pourquoi vous êtes juste resté à nous regarder ? »

Regards.

« Il y a des gens auxquels je tiens. Leur vie comptait plus que les vôtres. Je suis honnête en te disant cela. Je ne suis pas un héros. Je ne suis pas un bourreau non plus. Je n'ai pas voulu ce qui t'est arrivé. »

« Vous étiez là. Il aurez suffit que vous lanciez un sort. Que fassiez juste quelque chose. On aurait pu s'enfuir. On aurait pu... »

« Ils vous auraient trouvés. La seule chose que je peux faire, c'est t'aider à présent. Je ne fais pas ça pour ton pardon, je sais que c'est impensable. Je fais cela parce que je ne peux pas me regarder dans un miroir depuis ce jour là. Je le fais pour moi. Si tu es un lâche, je ne suis qu'un égoïste. »

Silence.

« Je peux rester ici alors ? »

« Oui. »

Presque deux ans ont passé depuis sa sortie d'Azkaban. Les cicatrices sont toujours là. Il n'a jamais accepté qu'on enlève les traces de brûlures sur son corps. C'était sa mémoire. Son devoir de mémoire. Il a appris à nourrir les hiboux, à les dresser, à les aimer. Il habite toujours au dessus de la boutique avec son patron. S'il n'a pas pu le pardonner, il sait au moins le respecter à présent...


Psychologie...



Ciarán n'a jamais été quelqu'un de chaleureux. Timide et complexé, il a toujours préféré la discrétion aux grands coups d'éclat. Il n'a pas l'étoffe d'un combattant, ni même d'un meneur. Quand les yeux se posent sur lui, il ne peut s'empêcher d'être mal à l'aise. D'autant plus depuis sa sortie d'Azkaban, il ne peut s'empêcher de trouver les regards agressifs ou hypocrites. A sa timidité, s'est ajouté sa méfiance maladive. Souriez lui, il croira que vous voulez l'amadouer pour le poignarder dans le dos. Son esprit oscille vers la paranoïa. Il n'arrive plus à avoir confiance. C'est une triste vérité, mais il ne croit plus rien ni personne. Il ne croit plus les belles promesses. Il ne fait plus confiance au gouvernement, il ne fait plus confiance à ceux qui étaient ses amis, et se comptaient déjà sur les doigts d'une main.

De toutes façons, il a toujours préféré la solitude, le calme, la paix. Ce qu'il aime lui, c'est apprendre, lire, se cultiver sans risquer sa vie. Il n'a rien d'un guerrier. En revanche, son intelligence pourrait lui permettre d'être un fin stratège, mais la pratique le tétanise, dans l'action, il n'est qu'un pleutre. Il le sait. Il l'a accepté. Tout le monde ne peut pas être un héros. Il n'est pas pour autant méchant. Il est effroyablement neutre à dire vrai. Il ne s'émeut que peu. Et plus beaucoup pour les autres à présent. Il se met parfois en colère sans qu'il comprenne pourquoi. Il ne dort plus beaucoup la nuit ce qui a tendance à le rendre un peu cassant, irritable. Il n'a jamais su être souriant, son patron le lui reproche beaucoup, il n'a pas un bon contact avec les gens. Pourtant, les animaux l'apprécient, comme quoi, il n'est pas mauvais, juste difficile à apprivoiser. Avare de mots, il est souvent silencieux, cela peut être dérangeant, même s'il reste toujours poli. Jamais un mot de trop, le strict nécessaire. Il a l'esprit de synthèse même s'il connaît beaucoup de choses. Il aime acquérir le savoir, mais il ne le partage que mal. Il n'a jamais été un bon pédagogue.

Dans la rue de Traverse, on l'a surnommé l'Ombre aux Mille Hiboux. Ce n'est peut-être pas un si mauvais résumé pour parler de ce garçon assombri et solitaire, que seuls les volatiles approchent sans heurt.


... & Physique



Une ombre, cela colle plutôt bien pour le décrire. Pas très grand, au alentour d'un mètre soixante-quinze, mince, Ciarán a une carrure fine et discrète lui correspondant parfaitement. Il n'a jamais voulu être plus grand ou plus fort, cela lui va. Son corps est malgré tout musclé par sa seconde passion juste derrière la lecture, la danse. Ses jambes surtout sont bien galbées et vives, son dos aussi est noueux, sa musculature serpentant entre ses os plutôt bien visibles. Ses côtes surtout sont très marquées, en deux ans, il n'a pas réussi à reprendre correctement le poids perdu lors de ses mois de captivité. Mais comme personne ne les voit, ce n'est pas vraiment un problème. Tout comme les brûlures parcourant le haut de sa cuisse gauche, remontant son torse, son bras, et s'achevant finalement sur son visage.

Sur son cou, ses joues, son front, c'est plus gênant. Tout le monde le voit. Mais en un sens, il le veut. Ces brûlures sont la trace de son martyr, une façon de montrer que le passé ne peut pas s'oublier si facilement, qu'on ne lave pas sa conscience comme ses mains. Parfois, il a l'impression que cela le brûle encore, la nuit souvent. Et puis, il y a aussi son œil, vitreux, aveugle, perdu lui aussi dans la bataille. Il a mis longtemps à s'habituer à sa vue réduite. Maintenant, il n'y fait plus attention, pas comme le reste du monde qui semble ne voir que cela, que ses cicatrices.

Pourtant, ils pourrait s'attarder sur les nuances bleutées de son autre œil, mais non, il passe inaperçu. Tout comme son nez fin et droit, ses lèvres fines et ourlées d'une teinte rosée des plus douces. En revanche, ses cheveux d'un blanc grisonnant aux reflets d'un blond sale, un blond d'un autre temps qui resurgit à peine. Encadrant son visage, ces cheveux désordonnés ne font qu'accentuer la finesse de ses traits si jeunes et pourtant déjà vieillis. Quelques rides sont déjà visibles autour de ses yeux et  entre ses sourcils, pourtant, son visage a un certain charme. Un charme un peu dur, un peu froid, mais présent, comme la promesse d'autre chose derrière un premier abord austère.

Austérité qu'il cultive avec zèle, ne portant que des robes de sorciers sombres, ou des vêtements moldus à capuche pour cacher son visage au plus grand nombre. Toujours dans la discrétion, jamais rien pour se faire remarquer. Une ombre dans un monde obscur.

Dossier Scolaire et Diplômes

۞ Établissements fréquentés : Ecole primaire à Dublin, Poudlard ensuite chez les Serdaigles.
۞ Options : Soins aux créatures magiques & Etude des Runes
۞ Résultats aux examens : B.U.S.E. : Astronomie (E) ; Botanique (E) ; Défense contre les forces du Mal (E); Histoire de la magie(E) ; Métamorphose (O); Potions (E); Sortilèges (O) ; Soins aux créatures magiques (E); Etude des Runes (O).
۞ Poursuite d'études éventuelle : Aucune n'est envisagée pour le moment.
۞ Emploi(s) : Vendeur au Royaume du Hibou.  

Muggle behind the Computeur


۞ Pseudo : Cedrick
۞ Comment nous as-tu trouvé ? : Ron a mouchardé (et je suis son correcteur orthographe presque performant ! Wink)
۞ Avis : Je crois que j'ai déjà tout dit par d'autres biais et il est tard, donc cf ce que j'ai déjà dit ailleurs ! Very Happy
۞ Featuring : ©️Matou Kariya - Fate
Revenir en haut Aller en bas
Ronald Weasley

Ronald Weasley

Messages : 17
Date d'inscription : 13/12/2013
Sang : Sang-Pur
Emploi actuel : Formation de Tireur d'Elite
Situation : Célibataire
https://after-horcruxes.forumactif.org/t15-weasley-is-our-king

Ciarán Cormac Matha Mc Dermott Empty
MessageSujet: Re: Ciarán Cormac Matha Mc Dermott   Ciarán Cormac Matha Mc Dermott EmptyVen 7 Fév - 3:00


Validay

Comme prévu, fiche très agréable à lire, ça se lit vraiment bien et tranquille, en plus j'adore ton style, rien à redire sur l'histoire ou le perso, il y a juste ce qu'il faut, on pourrait en dire plus mais ça garde cette part de mystère qui lui correspond bien, on en connait juste ce qu'il faut. Rien à redire sur les détails techniques, c'est un parfait Serdaigle. Pour la baguette je dirais juste : c'est le même bois que la première baguette de Draco ♥ /sors/ et que donc c'est cool j'aime bien l'aubépine. J'imagine qu'elle ne vient pas de chez Ollivander vu le cœur utilisé d'ailleurs 8'D, on s'en fou en fait là n'est pas la question. Bref je valide, je sais même pas pourquoi je précise c'était évident avant que le perso ne soit créé. Mais, je précise quand même parce que j'adore te lire ! Au plaisir de te croiser en RP, Ron ira acheter du mangé pour Coq 8'D /sort/
Revenir en haut Aller en bas
 
Ciarán Cormac Matha Mc Dermott
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
After Horcruxes :: Tu es un Sorcier "Harry" :: Nobles par nature : une généalogie des sorciers :: Fiches Validées-
Sauter vers: